Low cost ou innovation ?

14 août 2012 – 2 minutes

Le Low cost se répand, petit à petit, dans tous les secteurs de l’économie.
La grande distribution a démarré, voici plus de 20 ans, avec le hard discount.
Ryanair a ouvert la voie dans le monde des transports.
Free déstabilise le monde des télécoms.
La SNCF lancera prochainement un TGV low cost.
Et jusqu’à la sécurité sociale qui privilégie les médicaments génériques.

La recette du low cost est bien connue. Il faut faire la chasse aux coûts. Et parmi eux, il y a les coûts de main d’oeuvre.

Exemple :
Le Drive :
Faites vos courses sur internet, venez les chercher en voiture. Moins de personnels en magasin et, à terme, moins de magasins.

Le TGV low cost :
Réservation via internet exclusivement.
Suppression des guichets, des centres d’appels.
Moins de personnels dans les trains (les contrôles se font sur le quai, la voiture bar est supprimée).

On peut aussi innover.
Dans les permanences téléphoniques médicales, on propose aux médecins de rendre leur agenda disponible sur internet. Un service facturé au médecin beaucoup moins cher que l’accueil téléphonique. Un ordinateur coûte, en effet, beaucoup moins qu’une télésecrétaire, et il est disponible 24 heures / 24.
Et comme il est situé en France, M. Montebourg ne demandera pas de le relocaliser.

Finalement, low cost et innovation concourent, tous deux à la destruction de certains types d’emplois. Certes, ils sont remplacés par d’autres, mais pas les mêmes, et pas en quantités équivalentes. Les nouveaux emplois réclament plus de compétences et surtout une capacité d’adaptation aux évolutions qui touchent tous les domaines de l’économie.
Notre société (mondiale) saura-t-elle accompagner cette évolution ou devra-t-elle passer par une révolution ?

Philippe GRANCHER


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