Réflexion sur les métiers de l’accueil téléphonique

12 mars 2012 – 2 minutes

Munich, c’est d’abord une famille, les Vittelsbach, qui régna pendant près de 500 ans.Elle a donc eu le temps. Le temps de créer, de faire évoluer et de transmettre un pouvoir, des richesses, une architecture, un patrimoine artistique « durable » (voir la vieille ville et le « nouvel » hôtel de ville (19eme siècle), la « residenz », les châteaux, mais aussi la hofbrauhaus, brasserie/taverne du 16eme (encore très active, 3600 places, plus de 10 000 couverts par jour). Reflet d’une époque où le style était tellement démonstratif qu’il en était lourd (style rococo).

Munich c’est aussi le contraste, voire le choc, des époques. Visitez la « residenz » (résidence des Vittelsbach transformée en musée), puis rendez vous au nouveau Musée BMW. Choc culturel, architectural et, par suite, sociétal.

La complexité n’est plus artistique, elle se cache derrière la simplicité, voire la pureté des formes, des usages (coucou Steve Jobs). La vitesse, ici produit de la technologie, a envahi nos modes de vie, de penser, de faire de la politique. Le temps n’est plus une force mais une contrainte (lire « la dictature de l’urgence » de Finchelstein).

Alors, je m’interroge. Le métier d’accueil téléphonique a une trentaine d’année d’existence. Son évolution a été fulgurante. Les logiciels de télésecrétariat ont, tant bien que mal, suivi les progrès technologiques.

Mais, les entreprises de permanence téléphonique sont-elles prêtes aujourd’hui, à relever les défis de demain ?
Quid de la téléphonie sur IP ?
Quid de l’hyper mobilité de nos clients ?
Comment adapter un service d’accueil téléphonique externalisé dans des entreprises en perpétuel mouvement ?
Quelles nouvelles applications ?
Comment offrir à chaque collaborateur de chaque entreprise une standardiste personnalisée, alors même que notre métier consiste à mutualiser une équipe de télésecrétaires pour plusieurs dizaines de clients ?

Chez Absys, nous pensons que c’est à nos clients de nous fournir le début de la réponse. Et pourquoi pas, à nos confrères, nos fournisseurs, etc… ?

Nous ouvrons le débat sur la question suivante. Que sera le télésecrétariat de demain ? Merci d’avance pour votre collaboration.

Philippe Grancher


Commentaires

Une réponse à “Réflexion sur les métiers de l’accueil téléphonique”

  1. Avatar de MERLET Martine
    MERLET Martine

    Bonjour Jo et Philippe !
    Merci pour votre demande de contribution sur cette réflexion importante pour notre avenir (de retraité ?…).
    Je me la pose depuis des mois et même des années. Nous avons tenté à plusieurs reprises de faire participer nos clients, mais ils s’en fichent, eux d’abord ! Je penche plus pour des séances de remue-méninges avec nos équipes (mais sont-elles si impliquées que cela ?) et les collègues (mais la notion de concurrence est bien vivace et pollue les échanges) ; pour les fournisseurs, je reste dubitative…
    Notre métier a effectivement vécu une « révolution » technologique depuis sa naissance (du papier/crayon au minitel à internet et à l’IP), mais aussi
    – humaine, pour nos collaboratrices(eurs) qui leur a permis de prendre conscience de la valeur de leur travail au-delà d’une simple fonction de standardiste
    – relationnelle avec nos clients, passant d’une relation proche avec nos médecins, fidèles, à une relation d’affaire avec les entreprises plus volages…
    – commerciale, passant d’une tarification « juste » et équilibrée à une tarification aléatoire, tirée à la baisse par divers facteurs (bagarre concurrentielle, créateurs cassant les prix, auto-entrepreneurs, off-shore, etc…) ; notre métier n’a pas la rentabilité méritée !
    Sur la réflexion sur le télésecrétariat de demain, il faudra toujours et encore innover. Chez Phone-Services, nous sommes passés à l’IP depuis 2 ans, avec pour objectif de favoriser le travail collaboratif (2 sites) : atteint ; et le télétravail à domicile (avantage salarial et développement durable, intempéries, enfants malades, pannes,..) : réflexion sur la possibilité de télétravail 1 à 2 journées par semaine pour les salariées en faisant la demande.

    Que sera le télésecrétariat de demain ? Déjà je pense que ce nom va disparaître si cela n’est pas déjà fait. Nous entendons parler maintenant d’assistante personnelle, de secrétaire virtuelle… comment nous situer dans cette mouvance ?

    Je passe la main ! En espérant que cette réflexion sera enrichie par d’autres commentaires…

    Cordialement

    Martine

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