Comment réagir face à une catastrophe naturelle ?

6 novembre 2012 – 3 minutes

Les images de l’ouragan Sandy sont impressionnantes.
Les médias sont passés maitres dans l’art du spectaculaire.
Toutefois, il faut faire un effort et imaginer les conséquences d’une telle catastrophe sur les entreprises.

Une catastrophe à tous les niveaux

Il semble qu’il n’y ait plus une année sans catastrophe majeure.
Mars 2011 et le Tsunami japonais, pour ne citer que lui, a montré la puissance dévastatrice des éléments.

On a tous en mémoire les reportages sur les grandes entreprises de l’électronique grand public et les difficultés qu’elles ont rencontrées pour fabriquer nos joujoux pour Noël.
Mais combien d’entreprises normales et anonymes meurent (bien sûr je n’oublie pas les humains) ? Combien d’emplois sont détruits à chacune de ces catastrophes ? Car, une fois l’aspect spectaculaire passé, les médias continuent de relayer l’actualité, mais la vie reste impactée en profondeur et pour longtemps.
Et nous ne parlons ici que des catastrophes majeures aux conséquences internationales.

Chez nous, en France, les phénomènes météo (tempêtes, inondations) sont fréquents et leurs conséquences, sans être internationales, sont importantes.

Une vraie problématique

A notre niveau, chefs d’entreprises, pouvons-nous protéger notre outil de travail ? Imagine-t-on travailler sans électricité ni téléphone ?
Je m’interroge. Quels sont les risques pour une entreprise comme Absys ?

Notre activité, l’accueil téléphonique, ne peut se faire sans électricité. C’est la raison pour laquelle, lors de la construction du bâtiment qui abrite notre centre d’appel, nous avons intégré un gros groupe électrogène, capable de fournir toute l’électricité nécessaire en cas de panne.
Nous disposons d’une réserve de carburant de 72 heures, facile à reconstituer grâce à des fournisseurs très proches.
Une procédure très stricte nous impose de contrôler, chaque mois, le bon fonctionnement de cet équipement.

Mais pour le téléphone. Que faire si les opérateurs téléphoniques et les réseaux tombent ?
Tout le monde a constaté que même des grands opérateurs comme Orange ou SFR sont victimes de grosses pannes.

Alors, je voudrais dire à tous mes clients, très humblement, que nous faisons tout ce qui est possible pour nous prémunir mais que notre monde est de plus en plus fragile parce que tout dépend de tout, et que nous ne pouvons pas garantir que leur accueil téléphonique sera 100% effectif en permanence.  Un comble pour une permanence téléphonique.

Philippe GRANCHER


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