L’accord-cadre européen du 16 juillet 2002 disparait des modalités d’usage du télétravail. Transposé en droit français par l’accord national interprofessionnel (ANI) du 19 juillet 2005, étendu en 2006, le télétravail ne s’appliquait qu’aux entreprises représentées par les syndicats patronaux signataires de l’accord (medef, CGPME, UPA).
Il est désormais intégré dans le code du travail et concerne l’ensemble des salariés. Ceux-ci pourront donc, sur la base du volontariat, être amenés à travailler à distance via notamment les technologies de communication.
Cette actualité est l’occasion de revenir sur la confusion fréquente entre le télétravail et notre métier de permanence téléphonique.
Le télétravail est un mode d’organisation du travail concernant les « salariés » exerçant des activités professionnelles diverses pouvait être réalisées à distance.
La permanence téléphonique est une prestation de services consistant à externaliser l’accueil téléphonique d’entreprises ou de professionnels libéraux (médecins, avocats…).
Les salariés des permanences téléphoniques peuvent-ils télétravailler ?
Oui, parce que les technologies actuelles le permettent.
Oui, parce que quelques prestataires ont réussi à mettre en place cette organisation de travail.
Pourquoi Absys n’a jamais eu recours au télétravail ?
Parce que les technologies employées jusqu’à maintenant ne le permettaient pas. Mais cela va changer très prochainement.
Aussi parce que le métier d’accueil téléphonique, tel que nous le pratiquons, est un travail d’équipe et que les technologies permettent la circulation de l’information mais pas la diffusion d’une ambiance, d’un esprit d’équipe.
Le vrai risque du télétravail est l’isolement, la perte des contacts humains.
La qualité de service, que nos clients nous reconnaissent, est en grande partie due à l’esprit d’équipe.
Absys est une entreprise familiale, pas une somme d’individus connectés.
Philippe GRANCHER
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