L’externalisation représente aujourd’hui en France un marché de plusieurs centaines de millions d’euros. Encore inexistant il y a 25 ans, ce marché évolue d’une façon croissante et ce pour tous types de secteurs et de fonctions.

Cet article trace les différentes mutations de l’externalisation et surtout des chiffres qui confirment une tendance évolutive concernant ce domaine.

externalisation

Quelques chiffres clés

Selon l'Observatoire Cegos, aujourd’hui plus de 82% des entreprises françaises externalisent au moins une fonction de leur activité.

Au premier trimestre 2014, la France chiffrait près de 630 millions d’euros de contrats signés liés à l’externalisation et se positionnait comme le deuxième plus grand marché d’Europe derrière le Royaume-Uni et suivi de l’Allemagne.

Selon 80% des chefs d’entreprise interrogés (petites, moyennes et grandes structures confondues) ils envisagent d’accroître la part de leurs fonctions externalisées durant les trois prochaines années. Un pourcentage qui rassure quant à l’évolution de cette pratique en France.

Une évolution de la demande selon les secteurs

Les petites comme les grandes entreprises ont de plus en plus recours à l’externalisation dans de nombreux secteurs. Cependant, le pourcentage d’externalisation des entreprises varie selon la taille de la structure ainsi que son secteur. Le cabinet Deloitte a récemment publié un rapport sur l’évolution de l’externalisation et montre que l’informatique et l’ingénierie sont des domaines particulièrement matures sur ce sujet puisque 90% des entreprises interrogées déclarent y avoir recours. Les autres secteurs suivent de près avec notamment la construction qui a 79% de ses entreprises qui externalisent, le secteur de la banque et assurance obtiennent un taux de 78% et le commerce quant à lui obtient 58%.
Ces chiffres varient en fonction de la taille des entreprises. En effet, les sociétés de moins de 50 salariés externalisent en moyenne 57% de leurs services, pour celles de 50 à 100 salariés cela représente 79% de leur activité et pour les entreprises de plus de 500 salariés, cela peut aller jusqu'à 80%.

Les tendances à venir

Pour près de huit entreprises sur dix, une externalisation réussie repose sur la qualité de la prestation (pour 80% des chefs d’entreprises interrogés), sur la réactivité du prestataire extérieur (pour 74%) et sur le respect des délais (pour 62%).

Alors qu'auparavant, l'externalisation était une question de réduction de coûts, elle devient maintenant un moyen de se procurer un savoir-faire non disponible dans la société ou plus difficile à fidéliser. Ne négligeons cependant pas l'avantage financier : En plus de bénéficier de l’expertise d’un prestataire extérieur, les entreprises constatent une économie de coûts pouvant aller jusqu'à 33% sur trois ans, selon le cabinet Datamark.

Chez Absys, nous accompagnons depuis plus de 20 ans les entreprises dans l'externalisation de leur secrétariat, leur service commercial ou bien encore leur service consommateur.