Tendance métier : le télétravail en 2016

En 2016, le télétravail a le vent en poupe ! Défini comme « un mode d’organisation du travail pour lequel une mission qui aurait pu être effectuée dans les locaux de l’employeur est réalisée par un salarié hors de ces locaux de façon régulière », ce mode d’organisation hybride tend à devenir une véritable tendance métier qui séduit de plus en plus d’entreprises.

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Une forme d’organisation qui se démocratise

Dans le livre blanc des professionnels français du télétravail sorti en 2013, on apprend que 17% des français travaillent à distance de leur entreprise. Une grande majorité exerce depuis le domicile (79%) et seulement 8% dépendent de télé-centres comme celui d’Absys.

Cette tendance s’affirme de plus en plus et à l’heure actuelle près de la moitié des sociétés du CAC 40 se sont engagées à développer le travail à distance de leurs employés. Cependant, nombre d’entreprises préfèrent encore que leurs salariés soient présents physiquement.

En général, le mode d’organisation privilégié fait dans la demi-mesure : l’employé travaille 2 jours par semaine chez lui et le reste du temps en entreprise. Ce mouvement est encouragé par les technologies actuelles d’information et de communication qui ont rendu possible le télétravail (mail, skype…)

Cet engouement est en cohérence avec les évolutions sociétales actuelles. Le collaboratif est au cœur des préoccupations professionnelles. Nous sommes davantage connectés mais également plus nomades grâce aux nombreuses solutions de transports. Exemples en la matière, les pays du Nord ont adopté pleinement le télétravail : selon zevillage.net 1 employé scandinave sur 3 télé-travaille. Cependant la France n’a pas à rougir de ses performances et se place dans la moyenne européenne.

Les principaux freins à cette expansion

On distingue 3 freins principaux à l’expansion du télétravail :

Une organisation managériale remaniée : La mise en place du travail à distance implique une réorganisation complète des techniques managériales. Le contact direct avec les employés est diminué, il est donc plus difficile de piloter son personnel. Cela demande une grande capacité d’adaptation de la part des managers qui doivent être formés.

Un climat peu propice à la confiance : La culture entrepreneuriale française prône le contrôle des performances et donc de la productivité des employés. L’encadrement direct est fortement encré dans nos manières de travailler. Et cela se ressent dans les rapports entre les différents niveaux de la hiérarchie. Globalement, les responsables manquent de confiance en l’efficacité de leurs collaborateurs ce qui n’encourage pas la mise en place du télétravail.

Une frontière vie privée/vie professionnelle brouillée : L’un des risques majeurs du télétravail est bien sûr la confusion entre sphère privée et professionnelle. Nombre d’employés craignent de voir la frontière entre cadre professionnel et vie privée s’effacer et de se sentir en permanence au travail. L’autonomie qu’offre le télétravail est donc à double tranchant : d’un coté il y a une certaine liberté d’organisation mais de l’autre la séparation physique entre le professionnel et le personnel est moins tranchée.

Quels avantages ?

Malgré les craintes liées au télétravail, ce mode de fonctionnement est idéal pour optimiser son temps de travail. Il en résulte un véritable gain d’autonomie pour les employés : l’entreprise les responsabilise et les valorise en montrant qu’elle leur fait confiance.

De plus, le télétravail est une double source d’économies. Pour les salariés, plus besoin de faire le trajet quotidien domicile-travail, une opportunité non négligeable en termes de confort de vie. Pour l’entreprise, cela évite des frais immobiliers de locaux. Bien sûr cela n’est valable que pour les personnes qui travaillent à domicile. Dans le cas des télé-centres, l’économie ne concerne que l’entreprise qui externalise une partie de son activité.

Autre atout non négligeable : on note que le taux d’absentéisme dans le télétravail est inférieur de 20% au taux dans le travail traditionnel.

Si télétravail rime souvent avec travail à domicile, il existe aujourd’hui de nombreuses solutions alternatives. Les tiers-lieux, les espaces de co-working, les télé-centres et les bureaux partagés constituent peut être le télétravail de demain.


Commentaires

Une réponse à “Tendance métier : le télétravail en 2016”

  1. Avatar de Externalisation
    Externalisation

    Votre article montre les réalités du travail sous un autre aspect, en mutation permanente, le télétravail est une nouvelle forme d’organisation qui, certes, permet d’avoir plus d’autonomie, mais requiert une conscientisation. Le gain de temps est non-négligeable, cependant, l’environnement dans lequel il est exercé doit vraiment être adapté pour le bon fonctionnement.

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